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Publié le 10 octobre 2023

Territoire

Face aux réserves émises par le président Jean-Marc Verchère et les maires concernés par le projet du futur centre pénitentiaire situé à Brain-sur-l’Authion et Trélazé, l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice s’engage à revoir sa copie d’ici à la fin de l’année.

Angers Loire Métropole et les communes concernées (Loire-Authion, Trélazé, Saint-Barthélemy-d’Anjou) devaient, avant le 24 octobre et en application du code de l'environnement, émettre un avis suite à la procédure de déclaration d'utilité publique (DUP) lancée par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) en vue de la création d’un centre pénitentiaire au lieu-dit "Les Landes", à l’intersection de Brain-sur-l’Authion (Loire-Authion) et Trélazé.

Jean-Marc verchère, président d’Angers Loire Métropole, a émis des réserves quant au projet de DUP présenté par l’APIJ, en soulignant notamment sa volonté d’y voir inscrite la solution d’un accès direct au centre pénitentiaire depuis la RD 347. L’accès prévu jusqu’alors est situé à proximité du giratoire de la Crémaillère d’Argent, via un chemin déjà existant. Le président et les maires de Loire-Authion et Trélazé souhaitent le voir déplacer au nord, avec un débouché direct sur la route départementale via la création d’un nouveau rond-point. Une proposition entendue par les services de l’Etat. Des précisions sont également demandées quant aux mesures compensatoires envisagées pour les terres agricoles et pour la partie du bois de Verrières qui seront occupés par l’emprise de la prison.

La prudence d’Angers Loire Métropole ne remet pas en cause "l’intérêt et l’urgence qu’il y a à construire ce nouveau centre pénitentiaire". Pas plus que le choix du terrain, sachant que les riverains du hameau de la Crémaillère d’Argent, tout proche, ont obtenu que la construction recule vers l’intérieur du bois de Verrières.

"J’ai multiplié les échanges avec l’Apij, le préfet et le garde des Sceaux pour faire entendre nos réserves, a précisé Jean-Marc Verchère. Le 6 octobre, l’Apij nous a confirmé, par courrier, qu’elle s’engageait à nous livrer, avant la fin de l’année, un nouveau dossier de DUP intégrant nos doléances." En conséquence, il a été décidé de ne pas inviter les élus à s’exprimer dès le conseil communautaire du 9 octobre, mais d’attendre qu’une DUP modifiée soit effectivement proposée, d’ici à la fin de l’année.