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Publié le 03 juillet 2023

Institution

Ce midi, le maire d’Angers et président d'Angers Loire Métropole Jean-Marc Verchère a appelé les élus de la Ville d’Angers et des communes d’Angers Loire Métropole à répondre à l’appel des maires de France pour une mobilisation contre les violences. Près d’une semaine après la mort du jeune Nahel, Angers n’a pas échappé à la vague de troubles graves.

Comme un peu partout sur le territoire français, le maire d’Angers Jean-Marc Verchère répondait, ce midi (ndlr, lundi 3 juillet), à l’appel lancé par l’association des Maires de France invitant élus de la Ville et des communes d’Angers Loire Métropole à une mobilisation civique contre les violences.
Ces dernières nuits, Angers n’a pas échappé à la vague de troubles graves visant les établissements publics notamment. "Ce cycle inouï de violences a touché Monplaisir, la Roseraie, Belle-Beille ou encore le centre-ville, faisant régner la terreur parmi les riverains et les passants. Ces actes de violence d’une minorité sont inacceptables. Ils sont d’autant plus inacceptables qu’ils pénalisent les Angevins et les Angevines, et en premier lieu les habitants des quartiers concernés. Ce sont leurs véhicules, leurs outils de travail, leurs commerces de proximité, les services publics du quotidien qui ont été détruits.  (…) Ce sont cette fois-ci une crèche, un relais-mairie, un lieu d’accueil des familles mais aussi une maison des solidarités, deux postes de police qui ont été incendiés. (…) Nous appelons à ce que l’Etat rétablisse l’ordre républicain dans nos villes et nos quartiers. (…) Nous appelons également à une mobilisation civique de la société pour le respect de la République. Chacun doit y prendre sa part, dans la responsabilité et le calme, pour que le dialogue puisse reprendre. (…) Je pense en particulier au rôle central des corps intermédiaires comme les associations, que l’on sait actives et nombreuses sur notre territoire. Mais aussi au rôle essentiel des parents. Un rôle qui mérite d’être réinterrogé quand on voit des enfants de 12 ans interpellés en pleine nuit munis d’une barre de fer. (…) Par notre présence ici, ce jour, et partout au même moment sur le parvis d’hôtels de ville dans le pays, nous, maires de France, voulons dire que nous refusons que notre pays continue de sombrer dans le chaos. Nous refusons de regarder passivement les mairies brûler, les magasins pillés, des domiciles de maires attaqués, tous les Français victimes d’actes injustifiables de dégradations et de violences. "Et de conclure: "Il nous appartiendra aussi de tirer lucidement les leçons de cette crise, d’en décortiquer les ressorts profonds, de retisser les liens brutalement rompus et inlassablement de construire la cohésion dont notre nation a tant besoin."