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Publié le 20 avril 2021

Territoire

Après plusieurs validations restées sans suite, le Premier ministre, Jean Castex, et le Garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti, ont confirmé mardi 20 avril la construction d’une nouvelle maison d’arrêt de 850 places à Trélazé.

Mardi 20 avril, Jean Castex, Premier ministre, et Eric Dupont-Moretti, Garde des Sceaux, ont confirmé la construction d’une nouvelle maison d’arrêt à Trélazé. Ceci en remplacement de celle d’Angers, construite en 1856 et qui offre depuis fort longtemps des conditions de détention indignes.

La capacité de ce nouvel établissement, retenu dès 2014 par le ministère de la Justice dans le cadre du Plan immobilier pénitentiaire, sera supérieure à celle imaginée jusqu’ici puisqu’elle dépassera les 800 places.

La nouvelle était très attendue, même si en 2016 déjà, le ministre de la Justice en poste, Jean-Jacques Urvoas, avait validé le projet qui prendra forme sur le site de la Bodinière, à Trélazé, en direction de Brain-sur-l’Authion. "Le 20 janvier dernier, lorsque nous avons rencontré Eric Dupont-Moretti, nous l’avons senti très à l’écoute de nos préoccupations et sensible à nos arguments", se réjouit le président d’Angers Loire Métropole et maire d’Angers, Christophe Béchu, dans un communiqué co-signé de Marc Goua, maire de Trélazé, Stella Dupont, députée de la deuxième circonscription, et Nicole Dubré-Chirat, membre de la commission des lois de l’Assemblée nationale. "Sur ce dossier, la mobilisation des élus de notre territoire, toutes tendances confondues, est totale et constante depuis de nombreuses années. Ce combat collectif porte ses fruits aujourd’hui. Nous nous félicitons que le gouvernement tienne son engagement pris devant nous par le Garde des Sceaux." Le 20 janvier, la Chancellerie s’était montrée rassurante auprès des élus angevins en leur indiquant "que le projet était en voie de finalisation et que les acquisitions foncières continuaient."

Outre l’amélioration des conditions de détention mais aussi des conditions de travail du personnel, ce projet est aussi "une excellente nouvelle sur le plan économique, à la fois en raison des investissements importants qu’un tel projet représente et par les emplois directs et indirects qu’il va créer", précisent encore d’une seule voix Christophe Béchu et les élus angevins.

En visite à Angers en avril 2019, la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait promis "une première pierre avant la fin du quinquennat". A voir si cette échéance pourra être tenue.