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Publié le 03 juillet 2020

Territoire

Un an après avoir acté sa stratégie en faveur de la transition écologique, Angers Loire Métropole marque un nouveau pas en s’engageant dans l’élaboration d’un Contrat de transition écologique, sous couvert de l’Etat.

Cela restera l’Acte I de la nouvelle assemblée communautaire (ndlr, celle-ci sera installée lors du conseil communautaire du 10 juillet). Un an après avoir acté sa stratégie en faveur de la transition écologique, Angers Loire Métropole vient de marquer un pas supplémentaire sur le plan des énergies, de l’environnement et de l’économie circulaire en lançant l’élaboration de son Contrat de transition écologique. Cet outil, proposé par l’Etat, permettra "de démontrer que la transition écologique est un moteur pour l’économie et l’emploi, d’agir dans une très large concertation, d’accompagner les acteurs économiques et de définir les formations professionnelles qui en découleront", ainsi que l’a résumé le préfet de Maine-et-Loire, René Bidal.

Si l’Etat se pose en facilitateur, c’est bien aux acteurs du territoire qu’il reviendra de dresser, dans les six prochains mois, la liste des projets à inscrire dans ce contrat nouvelle génération au service de l’écologie du quotidien. Une fois celui-ci signé, les projets prêts à démarrer seront enclenchés. 

Des assises dès octobre

Pour y parvenir, Angers Loire Métropole va ouvrir ses Assises de la transition écologique dès octobre. "Une étape indispensable que nous avions promise et qui permettra de poursuivre le travail déjà engagé sur les réseaux de chaleur, les transports, la gestion des déchets et des ressources via le territoire intelligent notamment", souligne le président Christophe Béchu. S’il est encore trop tôt pour connaître les modalités exactes des assises, celles-ci donneront lieu à des temps de rencontres et à une plateforme numérique où tout un chacun pourra déposer avis et idées.

"Nous voulons organiser des assises utiles et pragmatiques qui permettent aux acteurs publics, aux entreprises, aux associations, aux citoyens et aux communes de se rencontrer. Cela permettra de croiser les engagements pris, les projets en cours et surtout les attentes et besoins des habitants", précise à son tour Corinne Bouchoux, première vice-présidente en charge des questions liées à l’écologie et présidente de la commission dédiée aux déchets, à l’eau, aux déplacements et à l’énergie. "Nous intégrerons à cette réflexion tous les engagements pris en faveur de la transition écologique par les maires dans le cadre des dernières municipales, il y en a près de 250 à l’échelle de l’agglomération."

Cette co-construction du Contrat de transition écologique abordera des questions liées à l’alimentaire, aux mobilités et déplacements, aux productions et consommations durables, à la rénovation énergétique de l’habitat, à la culture et la vie quotidienne en général.