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Publié le 20 juin 2011

Environnement

Les propriétaires de parcelles dans les basses vallées angevines peuvent bénéficier de subventions pour réhabiliter une mare, entretenir des haies, des frênes têtards… au bénéfice de la préservation des paysages et de la biodiversité.

Depuis 2004, les basses vallées angevines ont intégré le réseau écologique européen Natura 2000. L’objectif: préserver le patrimoine naturel dans ce secteur de plus de 9000 hectares, majoritairement composé de prairies inondables, concernant 31 communes du Maine-et-Loire (dont 11 sur le territoire d’Angers Loire Métropole) et 2 de Mayenne.

Un site exceptionnel, abritant de nombreuses espèces végétales et animales, dont le râle des genêts, oiseau migrateur protégé, la barge à queue noire…

Opérateur du site Natura 2000 des basses vallées angevines, Angers Loire Métropole met en œuvre le plan d’action destiné à restaurer, réhabiliter, préserver et valoriser le site, en lien avec ses partenaires, notamment la chambre d’agriculture et la Ligue protectrice des oiseaux (LPO).

Trois contrats engagés

Pour cela la collectivité dispose de plusieurs outils, dont les contrats Natura 2000, qui concernent tous les propriétaires de parcelles inclues dans le périmètre concerné, particuliers, associations ou collectivités. Signé directement avec l’Etat, ces contrats permettent de bénéficier de financements couvrant l’intégralité des dépenses engagées pour la réhabilitation d’une mare, l’entretien de haies, de frênes têtards, la reconversion d’une peupleraie en prairie ou la restauration d’une roselière… ainsi que d'une défiscalisation.

Trois contrats Natura 2000 ont été récemment réalisés sur le site des basses vallées angevines: l’un sur l’île Saint-Aubin avec l’association l’Ablette angevine; l’autre à Sainte-Gemmes-sur-Loire avec l’association Faune sauvage; le troisième avec Angers Loire Métropole sur la commune de Villevêque.

Maintien de la biodiversité

Sur l’île Saint-Aubin, le travail a consisté à réhabiliter un alignement de plus de 150 frênes têtards, entretenir 67 têtards existants, ainsi que la végétation bordant les deux canaux principaux de l’île. "Un chantier délicat, mené en plusieurs phases pour tenir compte des crues et ne pas gêner le râle des genêts", explique Christian Alessandri, président de l’Ablette angevine.

A Sainte-Gemmes-sur-Loire, Faune sauvage a quant à elle défriché une ancienne peupleraie de 2 hectares et favorisé la réimplantation d’une prairie de fauche. Une action de conversion favorable aux oiseaux d’eau et aux oiseaux nicheurs. A Villevêque enfin, Angers Loire Métropole a lancé un plan de restauration de parcelles en friche sur 6 hectares par le biais de chantiers d'insertion.

"Plusieurs milliers de propriétaires sont potentiellement concernés par ces contrats qui participent au maintien de la biodiversité", explique Dominique Servant, vice-président d’Angers Loire Métropole en charge des territoires ruraux.

Deux interlocuteurs sont à leur disposition: François Oudot à la chambre d’agriculture (02.41.96.75.79) et Edouard Beslot à la LPO (02.41.44.44.22).

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