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Publié le 20 janvier 2012

Institution

Un débat sur les orientations budgétaires s’est tenu au cours du conseil communautaire du 19 janvier. Après des années d’importants chantiers, l’investissement est moins soutenu en 2012 et l’accent mis sur les politiques de solidarité au bénéfice des habitants du territoire.

Ainsi que le prévoit la loi, un débat sur les orientations générales du budget 2012 s’est déroulé au cours du conseil communautaire du jeudi 19 janvier. Le budget primitif 2012, qui sera soumis au vote au cours du mois de février devrait s’établir à près de 350 millions d’euros, contre 402 millions d’euros l’an passé.

Après des années nécessaires pour réaliser des projets exceptionnels, structurants pour le territoire (le tramway, le centre de valorisation des déchets Biopole ou l’usine de dépollution des eaux usées de la Baumette par exemple), 2012 marquera en effet un retour à des niveaux d’investissement plus réduits.

Parmi les projets de l’année: le développement des zones d’activités (9 millions d’euros), l’extension de l’Ecole supérieure d’électronique de l’ouest (2,1 millions d’euros), le soutien au logement (10,6 millions d’euros), la construction d’équipements scolaires (9,3 millions d’euros), les phases d’études et d’acquisition foncière pour la liaison sud (2,7 millions d’euros) ou encore la politique de réserves foncières (4,9 millions d’euros).

Pas de hausse d’impôt

"Le programme d’investissement sera bien sûr soutenu jusqu’à la fin du mandat, avec plus de 100 millions d’euros par an, et ce tout en maintenant la maîtrise des charges de fonctionnement", a souligné André Despagnet, vice-président d’Angers Loire Métropole en charge des finances.

Parallèlement, le niveau de la dette est contenu, "et le niveau de l’épargne augmente dans tous les budgets de fonctionnement". Les politiques de solidarité au bénéfice des habitants du territoire seront quant à elle maintenues, voire renforcées. Il s’agit des actions pour l’emploi et l’insertion, de la dotation de solidarité communautaire, des constructions scolaires ou encore des politiques en faveur du logement social.

Du côté des ressources, si la participation de l’Etat s’annonce en baisse, les ménages ne seront pas mis à contribution. "Nous n’augmenterons pas les impôts cette année, a assuré Jean-Claude Antonini, président d’Angers Loire Métropole. Nous contenons également le prix de l’eau au niveau de l'inflation et nous n'augmentons pas les taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, excepté pour les commune qui bénéficieront d'un service supplémentaire. Nous faisons donc le choix de stabiliser les dépenses quotidiennes de nos concitoyens."

Une hausse devrait cependant concerner le versement transport, acquitté par les entreprises de plus de neuf salariés. Ce taux devrait passer de 1,8 à 2%, soit un supplément de ressources de 4,5 millions d’euros en année pleine. "L’an dernier les impôts ménages ont permis l’équilibre du budget. Il était normal que les entreprises contribuent à leur tour cette année", a ajouté Jean-Claude Antonini.