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Publié le 10 juillet 2015

Territoire

Les 9 et 10 juillet, Angers accueillait les journées nationales du réseau Terres en villes. L'occasion de rappeler l'importance de l'activité agricole sur le territoire d'Angers Loire Métropole.

Avec 60% de sa surface dédiés à l'agriculture et 314 exploitations présentes, Angers Loire Métropole reste un territoire à forte dimension agricole. C'est pourquoi l'agglomération est membre depuis neuf ans du réseau Terres en villes, dont les journées nationales se sont tenues à Angers les 9 et 10 juillet.

"Le réseau Terres en villes agit pour que les espaces agricoles en milieu urbain et péri-urbain soient mieux pris en compte, notamment dans les politiques publiques d'aménagement, explique Bernard Delaby, co-président du réseau et vice-président de la Métropole lilloise. C'est un enjeu majeur pour l'économie agricole mais aussi en termes de gouvernance alimentaire: en France, l'urbanisation consomme tous les sept ans l'équivalent d'un département de terres agricoles."

Une consommation foncière de 95 à 65 hectares par an

Du côté d'Angers Loire Métropole, cette dimension est prise en compte dans l'élaboration des grands documents comme le plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI), en cours d'élaboration: "Avec le nouveau PLUI, la consommation foncière de terres agricoles va passer de 95 à 65 hectares par an", détaille Jean-Louis Demois, vice-président d'Angers Loire Métropole chargé du développement des territoires ruraux.

Représentant de la chambre d'agriculture de Maine-et-Loire au sein de Terres en villes, Paul-Bernard Robin évoque lui les nombreuses actions menées avec Angers Loire Métropole pour faire connaître le monde agricole et valoriser ses professionnels: "Il y a par exemple la valorisation de la marque 'Le boeuf des basses vallées', qui met en avant la production bovine locale; la promotion des filières courtes avec l'édition du guide 'Le bonheur est dans le panier'; ou encore la création du marché des producteurs locaux square Chevillard à Angers."

Au niveau national, Bernard Delaby note une prise de conscience de l'importance qu'il y a à préserver l'activité agricole au porte des villes. "C'est à la fois un enjeu économique et un élément de la qualité du cadre de vie, relève le co-président. Et bien sûr, parler de l'agriculture c'est aussi parler de l'alimentation. C'est évidemment une question qu'on ne peut ignorer et qui correspond à un besoin vital."