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Publié le 10 mars 2015

Institution

Le budget voté lundi soir 9 mars par les élus de l’Agglomération donne priorité à la prudence et à l’investissement, pour 66,4 millions d’euros.

Comme le président Christophe Béchu l’avait annoncé début février, le budget présenté au vote des quatre-vingt-treize élus de l’Agglomération lundi 9 mars était en tout point identique aux orientations budgétaires.

A savoir: un budget général qui s’équilibre à 317 millions d’euros, une dette stabilisée à 365 millions mais en recul (moins 16 millions d’euros), une capacité d’autofinancement sur la bonne voie (+2 millions d’euros) et une fiscalité stable, excepté le prix de l’eau qui augmentera au 1er avril de 2,4%, contre 3,7% en moyenne ces dernières années. "Nous n’emprunterons pas plus que ce que nous remboursons en capital, a rappelé le président, mais notre budget n’en est pas moins volontaire."

Les grands investissements 2015

En 2015, l’Agglomération injectera en effet près de 66,4 millions d’euros dans des opérations majeures, aptes à soutenir l’activité du secteur des travaux publics comme l’accélération du rythme de renouvellement des réseaux d’eau et d’assainissement (14 millions d’euros), l’habitat, le logement et l’aménagement urbain pour près de 15,8 millions d’euros, les études relatives à la deuxième ligne de tramway ou encore le développement économique et le tourisme pour près de 10 millions d’euros, et l’accompagnement de l’enseignement supérieur et de la recherche pour 5 millions d’euros.

En 2015, il est à noter que le budget principal pèsera pour moitié dans la balance au côté des cinq autres budgets annexes que gère la collectivité au titre:

  • des déplacements (bus, tramway....) pour 22%
  • des déchets pour 11%
  • de la gestion de l’eau pour 8%
  • de l’assainissement pour 7%,
  • de l’aéroport d’Angers Loire Marcé pour 0,2%

Alors que l’Agglomération envisage une action contre le constructeur de Biopole, Vinci, le budget primitif 2015 provisionnera 1,8 millions d’euros "en cas d’éventuels surcoûts" liés au dysfonctionnement de la structure chargée de traiter les déchets de l’agglomération.