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Publié le 10 septembre 2015

Territoire

Le campus du végétal a été inauguré le 9 septembre sur le site de Belle-Beille. Objectif: mutualiser les moyens et regrouper les forces pour renforcer le poids de la filière à l’international.

Réunir sur un seul site tous les acteurs de l’Anjou et des Pays de la Loire qui travaillent pour la recherche et le développement de la filière du végétal: lancé voici dix ans, ce projet s’est concrétisé en cette rentrée universitaire avec l’ouverture du campus du végétal.

Situé entre Beaucouzé et Angers, sur le secteur de Belle-Beille, il a été officiellement inauguré hier par ses financeurs (l’Etat, l’Europe, la Région, le Département, Angers Loire Métropole) et les institutions associées à cette création: l’Université, l’Ecole supérieure d’agriculture (ESA), Agrocampus Ouest, Végépolys et INRA.

Une filière d’excellence

Près de 250 chercheurs et ingénieurs ainsi que 2500 étudiants travaillent désormais sur ce site comprenant 8400 m2 de laboratoires et de bureaux. Une ruche, entièrement dédiée au végétal et pensée pour favoriser les passerelles entre tous les acteurs de la filière, comprenant deux pôles: la Maison de la recherche et la Maison du végétal. La première accueille des unités de recherche de l’Université, de l’ESA, de l’INRA; la seconde abrite le pôle de compétitivité Végépolys et l’association Plante & Cité, organisme national d’étude et d’expérimentation.

"C’est une nouvelle étape dans la construction d’un pôle de dimension international", a souligné Jean-Paul Saint-André, président de l’Université. "Un projet porteur d’avenir collectif pour Angers et les Pays de la Loire", a renchéri la représentante de l’ESA. Des propos partagés par l’ensemble des intervenants, dont Christophe Béchu, président d’Angers Loire Métropole qui a également insisté sur "l’excellence de toute la filière, également en termes de rayonnement et de visibilité pour Angers."

En cohérence avec l’histoire, l’identité et l’ambition de développement du territoire, le campus du végétal va également contribuer à faire reconnaître le rôle et la place d’Angers dans le palmarès des grandes villes universitaires de l’Ouest.

En chiffres

Coût total: 22,7 millions d’euros soit 20,2 millions d’euros pour la Maison de la recherche et 2,5 millions d’euros pour la Maison du végétal.

Financement: 6,5 millions du conseil départemental de Maine-et-Loire, 5 millions d’euros du fonds européen de développement régional, 4,5 millions d’euros de la Région Pays de la Loire, 4,5 millions d’euros d’Angers Loire Métropole, 2,2 millions de l’Etat.