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Publié le 15 mars 2016

Institution

Des dépenses de fonctionnement contenues, un niveau d’investissement élevé, des taux d’imposition inchangés et une dette en recul: voici les grandes caractéristiques du premier budget de la communauté urbaine adopté lundi 14 mars.

C’est un budget qualifié de "rigoureux et responsable" que Marc Laffineur, vice-président chargé des Finances, a présenté lundi soir en conseil communautaire. "Un budget prudent, qui permet toutefois d’être volontaires sur nos investissements, de préparer l’avenir et qui va soutenir l’emploi dans les entreprises de notre territoire."

108,8 millions d’euros d’investissement sont en effet inscrits pour cette année 2016. Les principales lignes concernent la voirie (21,12 millions d’euros), l’urbanisme, le logement et l’aménagement urbain (17,87 millions d’euros), le cycle de l’eau (16,16 millions d’euros), le développement économique (14 millions d’euros)... "Soit 15% d’investissement de plus que l’an passé pour l’assainissement, le remplacement des canalisations d’eau potable, les déchets, les transports... ce qui en termes de soutien à l’économie locale représente un certain poids", insiste le président, Christophe Béchu.


Fiscalité : pas de hausse

Parallèlement, les dépenses de fonctionnement sont contenues (291,6 millions d’euros). "Une nécessité absolue du fait de la baisse de la dotation versée par l’Etat", a ajouté le vice-président. Même si le passage en communauté urbaine et la bonification de la dotation globale de fonctionnement versée par l’Etat (+3,7 millions d’euros) permet de maintenir les recettes de fonctionnement au même niveau que l’an passé.

Autre motif de satisfaction pour Marc Laffineur: le recul de la dette. "Angers Loire Métropole s’était beaucoup endettée, notamment pour la réalisation de la ligne A du tramway. Or depuis deux ans nous avons réussi à diminuer cet endettement de 24 millions d’euros." Parallèlement, les emprunts dits "à risque" de la communauté urbaine ont été sécurisés.

Les taux d’imposition sont quant à eux inchangés par rapport à l’an passé, pour les particuliers comme pour les entreprises. "Ne pas augmenter la fiscalité, c’est aussi préparer l’avenir, insiste Marc Laffineur. C’est même primordial si on veut que l’économie puisse reprendre."