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Publié le 18 juin 2012

Economie

Le compte administratif 2011 d'Angers Loire Métropole met en lumière la bonne situation financière de la collectivité, dans un contexte économique difficile.

Le conseil communautaire du 14 juin a été l’occasion pour André Despagnet, vice-président d’Angers Loire Métropole chargé des finances, de présenter le compte administratif 2011 de la Métropole. Il a dressé le constat d’une situation financière très satisfaisante, malgré des dépenses d’investissements encore élevées et un contexte économique difficile.

Premier élément de satisfaction: l’anticipation des difficultés d’accès au crédit. Cinquante millions d’euros ont été empruntés en 2011, permettant d’éviter la recherche de nouveaux prêts en 2012. "Or entre-temps, les taux d’intérêt ont doublé, pour des emprunts limités à une durée maximale de quinze ans", pointe André Despagnet. Ainsi l’annuité de la dette, qui s’établit à 24,9 millions d’euros, reste raisonnable au regard des capacités de remboursement de la Métropole.

Car dans le même temps, les recettes se maintiennent à un bon niveau. La hausse de la fiscalité sur les ménages, pour un montant de 10 millions d’euros, a permis d’équilibrer le budget "transports" et le budget principal, contribué aussi à d’autres investissements (notamment logements et constructions scolaires) sans nouvelle hausse en 2012.

Enfin la suppression de la taxe professionnelle, effective en 2011, n’a pas eu d’impact significatif sur le budget du fait de la mise en place de mécanismes de compensation nationaux.

Autre élément qui explique la bonne tenue de la situation financière: la maîtrise des dépenses de fonctionnement, dont la hausse sur l’année reste inférieure à 3%.

Au final, l’année 2011 a permis de maintenir un investissement élevé (130 millions de dépenses) et de finaliser les grands chantiers menés par l’agglomération: tramway bien sûr (64,3 millions en 2011) mais aussi centre de traitement des déchets Biopole (8,8 millions).

Ceci sans sacrifier les soutiens au développement économique (3,8 millions), à l’enseignement supérieur (4,8 millions) et au logement (8,9 millions), restés à des niveaux importants.