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Publié le 14 octobre 2011

Economie

Les élus d'Angers Loire Métroole en appellent au préfet, au Sénat et à la direction de l'hypemarché de Saint-Jean-de-Linières qui, depuis début septembre, a relancé la polémique sur l'ouverture dominicale.

Sur la question de la trêve dominicale des grandes surfaces, les élus d’Angers Loire Métropole n’en sont pas à leur première intervention. Jeudi 13 octobre, en conclusion du conseil d’agglomération, ils ont émis un vœu "pour que le préfet, notamment, prenne l’initiative d’un arrêté interdisant l’ouverture des sources commerciales de plus de 400 m2, le dimanche matin sur l’ensemble de l’agglomération". Plus largement, tous "espèrent aussi que le Parlement se saisira, à son tour, de cette question récurrente, pour faire évoluer ces dispositions permettant aux supermarchés à dominante alimentaire d’ouvrir sans autorisation administrative préalable et qui ne semblent pas correspondre aujourd’hui à l’attente de la société française".

A l’origine du malaise, la démarche de la direction du Leclerc de Saint-Jean-de-Linières d’ouvrir tous les dimanches depuis début septembre. Cette décision, pourtant conforme à la loi, a entraîné de vives réactions parmi les élus, et notamment dans les rangs d’Angers Loire Métropole qui en appelle à la direction de l’hypermarché concerné à "une position plus raisonnée en maintenant le magasin fermé le dimanche". "Le dimanche doit rester un jour chômé, pour le repos, les loisirs et la vie familiale", et "il y a un risque à déséquilibrer le commerce de proximité".