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Publié le 16 janvier 2020

Déplacements

Christophe Béchu, président d'Angers Loire Métropole, et Jean-Baptiste Eymeoud, directeur général d'Alstom France, ont signé mercredi 15 janvier la commande de 20 rames de tramway pour les lignes B et C. Soit un marché de 55 millions d'euros.

Le vote a eu lieu le 9 décembre dernier en conseil communautaire et c'est désormais signé avec le constructeur: Alstom fabriquera 20 rames de tramway en prévision de l'ouverture en 2022 des lignes B et C du réseau angevin. Soit une commande de 55 millions d'euros, signée mercredi 15 janvier au siège de l'aménageur public Alter par Christophe Béchu, président d'Angers Loire Métropole, Jean-Baptiste Eymeoud, directeur général d'Alstom France, et Michel Ballarini, directeur général d'Alter, en présence de Bernard Dupré, vice-président en charge des transports.

"Ce choix intervient au terme d'une négociation de grande qualité, menée en toute transparence", indique Christophe Béchu. Avec, comme argument fort en faveur d'Alstom, la garantie d'une totale interopérabilité avec la ligne A: anciennes et nouvelles rames pourront circuler indifféremment sur tout le réseau angevin, sans contrainte technique. "C'est évidemment un gage de facilité d'exploitation et de souplesse, souligne Jean-Baptiste Eymeoud. Ce qui ne veut pas dire que les nouvelles rames seront en tous points similaires aux anciennes."

En effet, si la commande porte sur la même gamme Citadis que celle des rames en circulation sur la ligne A, elle bénéficie des dernières améliorations apportées par le constructeur. Notamment une capacité accrue (217 passagers contre 208 actuellement) du fait du passage en doubles portes à l’avant, assurant aussi une meilleure fluidité des montées et descentes en station, une circulation plus confortable pour les personnes à mobilité réduite et une consommation électrique baissée de 15%.

Des améliorations ont également été apportées pour réduire les coûts de maintenance. "C'est un point important, car nos rames sont prévues pour fonctionner 30 ans, insiste François d'Hulst, directeur grands comptes 'collectivités locales' d'Alstom France. On estime que sur l'ensemble de cette durée de vie, les coûts de maintenance représentent le double du coût d'achat de la rame."

La construction va maintenant commencer chez les différents équipementiers d'Alstom, essentiellement situés en France, avant un assemblage final et une phase de tests dans l'unité de La Rochelle, d'où sortent toutes les rames de tramway et lignes de train à grande vitesse du constructeur, aussi bien pour la France que le marché international.