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Histoire de l'assainissement à Angers

Jusqu'au début des années 1970 l'est rural de l'agglomération reste mal desservi, Saint-Sylvain-d'Anjou entreprend bien la construction d'un réseau d'assainissement en séparatif à partir de 1966 et une première station d'épuration est mise en service en 1972 mais la forte augmentation du nombre d'habitants pousse la municipalité à étendre les capacités de la station de 1000 à 2200 équivalents habitants dès 1976. En 1990 la commune qui compte désormais 3500 habitants construit une petite station en lagune aérée d'une capacité de 900 équivalents habitants, puis une grosse station à boues activées de 6300 équivalents habitants deux ans plus tard. En novembre 1977 le District urbain décide de construire une nouvelle station d'épuration au Plessis-Grammoire. Les travaux débutent en 1978 mais les engins de terrassement doivent vite s'arrêter : on découvre que le sol sableux est beaucoup plus meuble que prévu, la construction nécessite des fondations plus importantes et plus coûteuses. Le District décide alors d'abandonner la construction de la station et d'installer une canalisation de 5,8 kilomètres afin de connecter le réseau communal à celui d'Angers. Les eaux usées sont refoulées vers la station de la Baumette située à près de 15 kilomètres.

Le système fonctionne pendant plus de vingt ans, mais au début des années 2000 le développement de la commune entraîne une forte augmentation des volumes d'eaux usées à traiter. La Baumette est décidément bien loin, le réseau est long et les eaux sales ont tendances à stagner, à macérer et à dégager des odeurs désagréables comme le fameux hydrogène sulfuré. Les élus du District décident de réagir et de construire une nouvelle station d'épuration sur le territoire même de la commune. Celle-ci est mise en service en 2002.

Par son système de boue activée elle permet le traitement des effluents de 1700 équivalents habitants. Pellouailles-les-Vignes connaît également des besoins importants. Une première station à lit bactérien est construite et mise en service en 1974. Les eaux usées, préalablement décantées, ruissellent sur une masse de matériaux poreux de plusieurs mètres d'épaisseurs qui servent de support au développement de bactéries. Le système est efficace mais arrive à saturation dès le début des années 1980. Un nouveau projet est présenté en mars 1983 mais il n'aboutit pas. En 2004 la communauté d'agglomération (Le District s'étant transformé en 2001) construit une nouvelle station qui par son système de boues activées permet de traiter les rejets de 3200 équivalents habitants.

Sarrigné reste en assainissement autonome jusqu'au milieu des années 1990. La commune rejoint le District en 1995 et 3 ans plus tard celui-ci équipe la commune d'un système de traitement collectif pour traiter les eaux sales du bourg. Au vu du nombre d'habitants et du type d'effluents les élus décident d'opter pour une installation à lagune naturelle.