Découvrez le territoire avec

, Ouvre une nouvelle fenêtre

Publié le 05 novembre 2014

Economie

Des serres et chambres de cultures dédiées à la recherche, à la formation et à l’innovation dans le domaine du végétal ont été inaugurées mardi 4 novembre sur le site du campus du végétal angevin. L’illustration d’une coopération exemplaire entre le centre Inra Angers-Nantes, Agrocampus Ouest, l’Université et les collectivités.

L’Institut de recherche en horticulture et semences (IRHS) regroupe les principaux acteurs de la recherche angevine en biologie végétale. Placé sous les tutelles de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA, Ouvre une nouvelle fenêtre), d’Agrocampus Ouest, Ouvre une nouvelle fenêtre et de l’université d’Angers, Ouvre une nouvelle fenêtre, ce laboratoire de 230 personnes travaille sur la qualité, la santé et la résistance aux maladies plantes, fruits et légumes, notamment rosiers, poiriers, pommes, carottes, choux et semences. C’est également lui qui gère aujourd’hui les Installations Expérimentales Mutualisées, INEM, localisées au coeur du campus du végétal et inaugurées mardi 4 novembre.

L’INEM compte 3000 m2 de nouvelles serres, salles de culture et tunnels plastiques, complétant les équipements existants d’Agrocampus Ouest, soit au total 7000m2. Objectifs: mutualiser et rationaliser les moyens matériels et humains nécessaires à leur fonctionnement, tout en offrant un dispositif expérimental et pédagogique de pointe à la communauté scientifique, aux enseignants, élèves et professionnels de la filière.

"Un outil unique en France"

"Un outil scientifique polyvalent unique en France au service des laboratoires de recherche Angevins", souligne Rémi Gardet, responsable de l’équipe INEM.
"Les connaissances en biologie végétale ont explosé ces dernières années, ajoute Jean-Pierre Renou, directeur de l’IRHS. Aujourd’hui pour comprendre comment fonctionnent ces génomes, il faut passer au stade supérieur, celui du phénotypage, pour établir leur carte d'identité. Pour cela il est indispensable de se doter d’outils de plus en plus performants, tels que celui-ci."

Parce qu’il contribue à l’attractivité de la recherche angevine, l’INEM a bénéficié d'un financement global de 4,58 millions d'eurosgrâce à la mobilisation d'Angers Loire Métropole, du conseil général de Maine-et-Loire, de la région des Pays de la Loire, du ministère de l’Agriculture, de l’INRA et du FEDER.